NOS DEBUTS

C'est le 1er janvier 1967 que naquit la Générale Congolaise des Minerais, le plus souvent appelée GECOMIN. Début tout récent donc et pourtant, cette naissance compose une page d'histoire de la République Démocratique du Congo. Page importante, car elle relate une mutation déterminante, celle qui a donné à la nation les moyens de sa véritable indépendance, l'indépendance économique.

Cette mutation s'est opérée par la volontée du peuple congolais, exprimée par son Président, le Lieutenant-Général Joseph-Désiré Mobutu. Naissance difficile cependant car les circonstances n'étaient guère favorables et les éceuils étaient multiples. L'arrêt des ventes et donc l'absence de recettes, la coupure des lignes d'approvisionnement et de certains services auxiliaires en furent les principaux. Le cap fut passé néanmoins : l'opération survie fut menée avec succès, grâce sans doute à la détermination de chacun de lutter solidairement. Au sein de la Gecomin, ouvriers, techniciens, ingénieurs et dirigeants partagèrent une même volonté de combat. Ils parvinrent à maintenir la production à son niveau normal grâce à une discipline librement consentie et à leur labeur acharné. Il était dès lors possible de croire en l'avenir. nous y avons cru. Avec raison.

La signature d'une convention de coopération technique avec la Société Générale des Minerais, le 15 février 1967, permit d'apporter une solution à nos grands problèmes. Les effets immédiats de cette coopération furent la reprise des ventes et des approvisionnements, le fonctionnement des services auxiliaires et la stabilisation au niveau voulu de l'effectif des techniciens étrangers. Cette coopération n'a cessé de s'affermir depuis lors.

Certes, il y eut par la suite en 1967 bien d'autres difficultés à surmonter. Il faut surtout se rappeler les désordres qui résultèrent de la révolte des mercenaires et qui menacèrent l'existence même de notre jeune société. Le danger fut écarté mais elle en sortit meurtrie.

Rapidement rétablie, la Gecomin réussit non seulement à faire en 1968 une année de redressement, mais elle accomplit cette année-là la performance d'atteindre une étape concrète du développement de sa capacité de production. 1969 aura vu ce processus s'amplifier, dans la ligne de planification plus scientifique.

Ainsi, la clairvoyance et l'esprit d'équipe de nos dirigeants, la foi et le dynamisme qui animent notre personnel, étranger autant que congolais, sont autant de facteurs qui ouvrent les plus larges perspectives. Perspectives d'autant plus encourageantes qu'elles se situent dans ce climat de stabilité politique qui caractérise le Congo d'aujourd'hui.

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