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L'exploitation d'un gisement
minéralisé peut se concevoir en souterrain ou
à ciel ouvert. Le choix se fera à partir de
considérations techniques et économiques. La
bonne gestion des mines comme des carrières
implique des vues à très long terme, traduites
par des programmes prévoyant l'évolution
pendant 10, 15 ou 20 ans. Ces programmes sont
sans cesse ajustés en fonction des réalisations
annuelles obtenues.
Exploitations à
ciel ouvert (carrières) |
L'exploitation en
carrière d'un gisement minéralisé se justifie
lorsque le rapport, appelé
"tempérament", entre le volume total
de roches à excaver et le volume des minerais
valorisables contenus, reste dans des valeurs
relativement faibles, ne dépassant jamais 8 à
10 dans notre cas.
Ces
conditions de gisement sont surtout
particulières à la zone de Kolwezi, où les
exploitations à ciel ouvert sont en constant
développement. Kamoto principal, Kamoto
Nord, Kamoto Est, Musonoi et Ruwe
constituent actuellement l'ensemble de mines à
ciel ouvert le plus important de la Gecomin.
Depuis 1940 jusqu'à fin 1968, le volume total
excavé s'y est élevé à 298 millions de m³.
En 1968, en particulier, les excavations
totalisèrent près de 22 millions de m³ ; elles
dépasseront 25 millions de m³ en 1969. Nous
exploitons d'autre part en carrière dans le
groupe Centre, le gisement de cuivre de Katanda
et celui de Sesa, situé à
côté de la mine souterraine de Kambove.
Ces
réalisations exigent l'emploi d'un matériel
minier géant qui se compare à celui mis en
oeuvre dans les exploitations similaires des
Etats-Unis. Le chargement des produits se fait à
l'aide de pelles électriques dont le godet est
capable d'enlever en une seule passe un volume
allant de 4 à 12 m³. Le transport des minerais
vers les concentrateurs ou des stériles vers les
remblais est assuré par des bennes de grande
capacité, de 45 et de 100 tonnes, ou par train
électriques dont une seule rame véhicule 500
tonnes de produits. Le groupe des carrières de
l'Ouest totalise 19 chantiers (pelle-bennes ou
pelle-locos) en activité permanente.
L'augmentation des performances des bennes et
l'approfondissement des carrières nous amènent
à abandonner progressivement le transport par
rail et à accroître le parc d'engins routiers.
Les
routes sont entretenues par des niveleuses et par
des bulldozers de très grande puissance
travaillant constamment. L'infrastructure
ferrovière dans l'Ouest totalise actuellement
140 km de voies électrifiées. Une grande partie
des terrains excavés en carrière nécessite une
désintégration à l'explosif. En 1968, il fut
miné plus de 2100 tonnes d'explosifs brisants
dans l'ensemble des exploitations à ciel ouvert.
Le
matériel minier représente des investissements
considérables : une pelle de 12 m³ de godet
coûte 455.000 zaïres ; une benne de 100 t vaut
131.000 zaïres. Il est indispensable dans ces
conditions d'en obtenir les performances maxima
d'utilisation, tout en assurant la conservation
de l'outil. Pour satisfaire à ces exigences, une
infrastructure d'entretien très importante est
indispensable. Dans la zone de Kolwezi, elle
comprend plusieurs garages et plusieurs ateliers
placé à proximité immédiate des
exploitations. Dans ces bâtiments sont
effectués toutes les opérations d'entretien et
de réparation, ainsi que les contrôles auxquels
sont soumis les différents matériels miniers.
Des plannings extrêmement complexes ont été
définis dans chaque cas particulier. L'entretien
préventif s'appuie sur une série d'ateliers
très modernes spécialisés dans toutes les
disciplines mécaniques et électriques.
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Dans les immenses amphithéâtres que sont nos
mines à ciel ouvert, les mineurs utilisent un
matériel géant ; sondeuses rotatives, bennes de
100 tonnes, pelles de 4,4 m³, 6,5 m³ et 11 m³,
et ripeuses de voies automotrices.
Mines
souterraines suite->>
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