EXPLOITATIONS MINIERES

Dans les mines souterrainnes de Kamoto, la nouvelle méthode d'exploitation par "sublevel caving", offre une plus grande souplesse d'exploitation, une grande sécurité et des possibilités de mécanisation poussée. Si des pelles au godet de 11 m³ et des bennes de 100 tonnes sont depuis quelques temps déjà en service dans nos carrières, aujourd'hui de lourds engins sur chenilles ou sur pneus ont fait leur apparition dans nos exploitations souterrainnes.

Perforatrice Jumbo

Auto-chargeuse avec godet de 150 litres.

Mines souterraines

L'exploitation d'un gisement par mine souterraine est envisagée lorsque la profondeur du gîte minéralisé sous le niveau du sol est telle qu'une exploitation à ciel ouvert n'est pas rentable ou cesse de l'être, vu l'importance des travaux de découverture à consentir. Les méthodes d'exploitation en soutterrain sont choisies de facteurs tels que l'amas à exploiter, la tenue des épontes, la richesse de la minéralisation, les possibilités de mécaniser l'exploitation, etc...

La Mine Prince Léopold à Kipushi est notre plus ancienne mine souterraine. Elle a actuellement une capacité d'extraction de 1.040.000 t de minerais par an. En 1969, l'exploitation est descendue en dessous du niveau -700 mètres. D'importants travaux sont entrepris, y compris le fonçage d'un nouveau puits en vue de pousser cette exploitation jusqu'à 1.000 mètres de profondeur, et plus tard au-delà. La méthode principale d'exploitation utilisée à Kipushi est le "top slicing" (tranches unidescendantes foudroyées). Dans certains chantiers, on utilise le "sublevel stoping" (sous-niveau abattus) et le "shrinkage stoping" (chambre magasins). La mine souterraine de Kambove peut être considérée comme une mine pilote car on y a mis au point une nouvelle méthode d'exploitation par "sublevel caving" (sous-niveau foudroyés) qui a remplacé le "top slicing" utilisé dans les débuts. Elle offre une plus grande souplesse d'exploitation, une grande sécurité et des possibilités de mécanisation poussée. Nous y avons par exemple utilisé pour la première fois des engins sur pneus. La capacité d'extraction de la mine de Kambove atteindra 1.200.000 tonnes par an en 1972.

C'est cette même méthode qui sera appliquée dans la nouvelle mine souterraine de Kamoto, à partir de 1970. Cette mine va continuer l'exploitation du gisement lorsque la carrière de Kamoto principal aura atteint sa profondeur limite.

La mécanisation des opérations de chantier par engins autonomes de forage, de chargement et de transport, déjà réalisée pour une partie des travaux préparatoires, y sera complète lors de la mise en exploitation. La mine de Kamoto est reliée au fond de la carrière par deux accès routiers inclinés qui permettront au premier stade de l'exploitation de remonter en surface au moyen de bennes de 25 tonnes les minerais extraits en souterrain. La capacité d'extraction de la mine de Kamoto dépassera 3.000.000 tonnes de minerais par an en 1976.

Un Jumbo, perforatrice à fleurets multiples, dans une galerie de la mine de Kamoto.

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