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Carottes de
sondage qui préciseront la stratigraphie du
terrain et sa minéralisation


Prospecteur
examinant un affleurement minéralisé.
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Le premier travail de notre département
géologique consiste à dresser une carte
géologique précise de la concession, repérant
ainsi les zones où affleurent les formations
rocheuses susceptible d'être minéralisées. Ce
travail de levé général est
souvent rendu difficile par la rareté des
affleurements et la végétation touffue de la
brousse. L'épais recouvrement de terre rouge
doit parfois être percé par des petits puits.
Nos hélicoptères sont d'une aide précieuse :
le géologue peut survoler sans fatigue la zone
qu'il étudie et être déposé à proximité des
affleurements. L'examen préalable de photos
aériennes (photogéologie) est également très
utile, car les alignements de roches, et par
conséquent la structure tectonique de la
région, y sont souvent très visibles.
Dans
un second stade, le département geologique cartographique
en très grand détail les gisements repérés
par les levés généraux. une multitude de
petits puits et de tranchées sont creusés pour
déterminer la forme et le pendage des corps
minéralisés, ainsi que leurs teneurs en
métaux. Des méthodes de propection
électriques, électromagnétiques ou
magnétiques ont également été
expérimentées, sans grand succès jusqu'ici.
Par contre, des mesures systématiques de
radioactivité ont permis de découvrir quelques
anomalies uranifères ; l'une d'elles constitue
un gisement.
Dans
un troisième stade, le département géologique
que développe les gisements révélés par la
propection de détail grâce à des sondages qui
précisent l'extension et la valeur du minerais
en profondeur. En général, on exécute d'abord
quelques sondages de reconnaissance. Lorsque ces
derniers s'avèrent intéressants, le gisement
est complètement développé par des sondages
implantés systématiquement par un quadrillage
adéquat. Le gisement est alors bien connu, et
nous pouvons le dessiner en coupes et en plans de
niveaux, calculer le tonnage et les teneurs des
minerais qu'il recèle.
Ces
estimations se font
partiellement à l'aide d'une calculatrice
électronique. Tous ces documents sont remis aux
ingénieurs des mines qui dresseront les
programmes d'exploitation.
Mais
l'activité des géologues ne s'arrête pas là.
En effet, nos minerais sont complexes, et les
métallurgistes ont dû les répartir en
catégories nombreuses qui subissent chacune un
traitement différent. Il est donc de la plus
haute importance que le mineur, au cours de
l'exploitation, sache exactement ce qu'il charge
dans sa benne ou son wagonnet, et la destination
à donner à ce produit. Une division "sélectivité"
suit l'exploitation au jour le jour, dresse des
cartes extrêmement précises des différents
types de minerais et guide le mineur dans son
travail.
En
outre, le département géologique possède un laboratoire
de pétrographie, qui étudie les minéraux, les
roches et les minerais, et aide de ses conseils
les géologues de terrain et les métallurgistes.
Des techniques très poussées sont mises en
oeuvre : analyses chimiques, examen au microscope
de faces polies ou de sections minces, examen aux
rayons X, thermogravimétrie, etc...
L'activité
du département géologique ne se limite pas aux
seuls gisements. D'autres tâches lui sont
parfois confiées, comme la recherche de nappes
aquifères, ainsi que des études en rapport avec
de grands travaux de génie civil (barrage de
Busanga, par exemple)
Toute
observation, toute fouille doit être exactement
repérée. Pour ce faire, nous disposons d'une
division topographique qui
établit les cartes, soit par les méthodes
classiques de nivellement, de triangulation et de
tachéométrie, soit par photogrammétrie
aérienne ou terrestre. Ces cartes sont
utilisées non seulement par les géologues, mais
aussi et surtout par la direction des mines et
carrières et par le département des études et
constructions.
exploitations
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